Pi sourd

Illustration : Anne Goudenove

Quelques chiffres

Les chiffres concernant le nombre de personnes sourdes sont difficiles à obtenir pour trois raisons prédominantes.

La première est clairement notifiée par la loi relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés chapitre I Article 8 : Il est interdit de collecter ou de traiter des données à caractère personnel qui font apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques, les opinions politiques, philosophiques ou religieuses ou l’appartenance syndicale des personnes, ou qui sont relatives à la santé ou à la vie sexuelle de celles-ci.

La seconde est qu’il existe différents types de surdité : surdité profonde, légère… et donc différentes approches de la personne face à sa surdité : les sourds signants, les sourds oralistes, les implantés, etc.

La troisième, non des moindres, est l’interdiction de l’apprentissage et l’utilisation de la langue des signes comme moyen de communication en 1880 lors du Congrès de Milan. Pendant prés de 100 ans, les sourds ont été forcés à oraliser. Ce n’est qu’à de rares occasions, grâce aux foyers sourds et à certaines associations sportives, que la langue des signes a pu survivre. En 2005, la loi a reconnu la langue des signes comme langue à part entière. Cependant, de nos jours, on ne compte que 300 000 personnes sourdes signantes.

Combien ?
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De la population française a une déficience auditive
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Personnes sourdes connaissent et utilisent la LSF au quotidien
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Personnes ont une surdité sévère ou totale
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des personnes sourdes ont des difficultés à maîtriser le français écrit